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Jean-Luc Petithuguenin, vainqueur du prix de l’Entrepreneur de l’année décerné par le magazine L’Express et Ernst & Young, aura cette année été plus chanceux que le skipper du bateau qu’il sponsorise et qui a terminé quatrième du Vendée Globe en finissant la course sans quille… Lui a toujours gardé la sienne depuis les dix-huit ans qu’il est à la barre de Paprec, faite d’humanisme, de promotion de l’égalité des chances et de lutte contre les discriminations. En quittant à 36 ans un poste de direction au sein de la Générale des Eaux pour reprendre une petite PME spécialisée dans le recyclage des papiers, Jean-Luc Petithuguenin a fait le choix de l’entrepreneuriat. En un peu moins de vingt ans, il va faire de cette petite PME de 40 personnes le premier groupe indépendant français du recyclage, employant 3500 personnes sur 80 sites. À partir d’un chiffre d’affaires initial de 5 millions d’euros, Paprec réalise aujourd’hui 750 millions et ambitionne le milliard d’euros pour 2015, avec une croissance annuelle moyenne proche de 30% depuis la reprise. S’il est le moteur de cette réussite, il ne l’a pas conduite seul mais avec ses salariés. Une certitude qui dépasse le simple affichage du socialement correct, tant ce patron de convictions a mis l’homme au coeur de sa politique managériale et inscrit des notions telles que la diversité, la mixité sociale, la solidarité comme fondations d’un esprit d’équipe et d’une implication de tous qui ont rendu possible un tel succès. Il s’est également appuyé sur le soutien renouvelé de partenaires, investisseurs en private equity, qui ont fait confiance à ce manager hors normes. Pour écrire une belle histoire d’entreprise dans ce qu’elle a de plus emblématique du rôle que peut y jouer le capital investissement.